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Une chance sur un milliard - Gilles LEGARDINIER


Une chance sur un milliard

Contemporain

Flammarion

394 pages

2020

RESUME :

« Je venais d'avoir onze ans lorsque j'ai pris conscience de ce qu'était le destin. C'est drôle, en repensant à cette soirée et à tout ce qui m'est arrivé d'important depuis, je me dis que dans une vie, on ne voit jamais venir les événements qui vont vraiment compter. Depuis ce jour, plus personne ne m'a pris dans ses bras. Enfin, jusqu'à la semaine dernière. C'était encore pour m'annoncer une nouvelle qui allait dynamiter mon existence. Il n'y a pas que les insectes qui se prennent des coups de pantoufle. Je ne sais pas qui les donne, mais si c'est un dieu, il chausse grand. »

MON AVIS :

Pour ce nouveau roman, Gilles Legardinier nous offre une histoire de destin bouleversé qui se veut positive et optimiste. Malheureusement, la magie n’a pas opéré sur moi.



Brillant statisticien, Adrien a appris très jeune que la vie et le bonheur sont deux choses fragiles qui peuvent vous apporter autant de joie que de tristesse sans crier gare. Malgré tout, Adrien a réussi à se construire une vie qu’il aime. Mais quand il apprend qu’il est atteint du syndrome d’Emerson et que son espérance de vie est comptée, il décide de se recentrer sur l’important : l’amour. L’amour de sa famille, de ses amis mais aussi le grand amour, celui qu’il a perdu deux ans plus tôt et qu’il veut à tout prix retrouver. Y parviendra-t-il ? Trouvera-t-il la paix qu’il recherche ?



Il est des livres que l’on attend impatiemment, des auteurs que l’on apprécie particulièrement, des résumés qui nous font sourire et qui pourtant ne nous procurent pas l’effet escompté à leur lecture. C’est exactement ce sentiment que j’ai eu avec le dernier roman de Gilles Legardinier. Je n’ai pas vraiment réussi à me plonger au cœur de ce nouveau roman et a en apprécié toute la sensibilité. Même si les frasques d’Adrien et de son meilleur ami m’ont souvent fait sourire et que j’ai été touchée par sa relation avec son Papilau, je n’ai pas ressenti les grandes émotions que j’attends avec un roman feel-good. Je suis restée presque insensible plus perdue par certaines longueurs de narration que submergée par un sentiment de bien-être. Et ça me désole car ce n’est pas le premier roman de l’auteur qui me fait cet effet. Et pourtant comme je le disais en début de chronique, je l’apprécie beaucoup.

Si j’y réfléchis bien, ce n’est pas dans le fond que ce roman ne m’a pas complètement convaincu, c’est plutôt dans sa forme. Le style manque un peu de légèreté. Vous me direz c’est normal vu le thème abordé. Mais ce n’est pas dans ce sens-là, plutôt dans le sens épuré. J’ai trouvé la majorité de l’histoire longue. Et pour le coup, la fin beaucoup trop rapide.

Ce roman pourrait se résumer en une expression latine bien connue : « Carpe Diem ». C’est en tout cas ce qu’Adrien, héros malheureux de ce roman, essaie de mettre en œuvre quand il prend conscience que tout peut basculer en une fraction de seconde. Une terrible annonce va changer sa perception du monde et sa façon d’appréhender les événements. Lui qui croyait avoir des années devant lui pour vivre va devoir apprendre à profiter de l’essentiel. C’est un personnage qui se montre parfois touchant mais le plus souvent agaçant ou naïf. Je n’ai malheureusement pas réussi à m’attacher à lui.

En résumé, une lecture en demi-teinte qui ne m’encourage pas à lire le prochain livre de cet auteur. Mais je suis sûre qu’il ravira beaucoup d’autres lecteurs.

3/5

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