Un jour j'ai changé de parfum - Lena WALKER
Contemporain
City Editions
288 pages
2017
RESUME :
« À 49 ans, la très ambitieuse Élisabeth de La Tour du Roc dirige d'une main de fer la communication de Smart Cosmetics. Manager intraitable et fashionista avertie, elle investit toute son énergie dans son travail. Le jour où elle est brutalement virée, c’est tout son monde qui s’écroule. Dans le même temps, Daphné, son assistante et Amandine, la stagiaire, sont également licenciées. Choquées, déprimées, les trois femmes décident de partir ensemble. Et si elles allaient fêter leur chômage en Crète ?
Sous le soleil, Élisabeth réalise que toutes les années passées dans un tourbillon de paillettes et de glamour ne lui ont pas apporté le bonheur, le vrai. Et que, parfois, il suffit d’un peu d’amitié et de quelques catastrophes sur une île paradisiaque pour se rappeler que l'essentiel c’est de se laisser guider par les hasards de la vie…
Trois femmes. Trois générations. Une amitié qui va changer leurs vies. »
MON AVIS :
Le mois d’août aura été pour moi le mois des vacances mais aussi celui des découvertes. La plupart des romans que j’ai lu ce mois-ci sont d’auteurs dont je ne connaissais pas la plume jusqu’à aujourd’hui et donc l’occasion d’enrichir mon univers littéraire. Parmi ces découvertes, on retrouve ce roman, Un jour j’ai changé de parfum de Lena Walker.
A bientôt cinquante ans, Elisabeth ne vit que pour son travail de directrice de communication chez Smart Comestics. Son monde tourne autour de son travail jusqu’au jour où elle est licenciée et que tout s’écroule. Elle n’a plus rien à quoi se raccrocher : ni famille, ni amis. Désormais ses seuls liens sociaux se résument à ses deux anciennes assistantes, Daphné et Amandine qui ont elles aussi perdu leurs emplois. Elisabeth vit très mal de ne plus avoir d’activité. Alors pour essayer de la sortir de ses tourments, les trois femmes décident de partir ensemble en Crète le temps d’un week-end. Quoi de mieux que le soleil et le dépaysement pour oublier ses tracas ?!
Au contact de ses deux alliées, Elisabeth prend conscience de ses erreurs passées et surtout de tout ce qu’elle a manqué en consacrant sa vie à Smart Comestics. Et si finalement ce licenciement inattendu était l’occasion de repartir à zéro ?
En commençant ce roman, je pensais lire une histoire feel good, une histoire qui vous met du baume au cœur et vous fait voir la vie en rose. Mais ce n’est pas vraiment ce que j’ai trouvé puisque pour moi, ce livre ressemble plus à une chick-lit. Un registre différent mais qui promet tout de même un bon moment de lecture.
Dans ce roman, on suit donc les aventures de trois femmes, de trois générations différentes et de milieux sociaux différents. Tout d’abord, il y a Elisabeth. Pour vous situer le personnage, elle ressemble beaucoup à Miranda, la rédactrice en chef du Diable s’habille en Prada. Autoritaire, ambitieuse, exigeante sont quelques-uns de leurs points communs. Mais si elle a des traits communs avec cet autre personnage, elle fait aussi preuve d’humanité et de sensibilité, notamment après son licenciement. A ses côtés, on retrouve Daphné. Mère de famille hyperactive qui assure des semaines de cinquante heures au travail et trouve en plus le temps de s’occuper de ses deux enfants en bas âges, de sa maison et de son couple. Elle est un peu la super woman du groupe. Elle gère tout de front et ne sait pas s’arrêter. Troisième membre de ce trio, Amandine. En stage pour valider son diplôme, elle est l’extrême opposée des deux autres femmes. Elle est fauchée, détendue et insouciante. Trois femmes que tout oppose en apparence et qui sont pourtant complémentaires.
Grâce à une narration à trois voix, on fait connaissance avec chacune d’elles. On s’attache à elles assez facilement. Au fur et à mesure de l’évolution de l’histoire, leurs carapaces se fissurent et révèlent leurs vraies natures, celles qui se cachent derrière l’image publique. Chacune réussit à faire vibrer notre corde sensible et à nous émouvoir.
Mais si j’ai globalement apprécié ce livre, j’ai aussi trouvé qu’elle s’essoufflait peu à peu. J’avoue que j’ai par moments un peu décroché. Il y a beau y avoir des rebondissements et des retournements de situation, je n’ai pas toujours su apprécier cette histoire. Après, il s’agit d’un premier roman dans ce style pour l’auteure et il ne peut être parfait. Il est en tout cas très prometteur.
En bref, une lecture satisfaisante dans son ensemble même si mon attention n’a pas toujours été captivée. Je pense que je lirai son autre roman De joies coulent mes larmes publié l’an dernier dans les mois à venir.
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