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Là où tu iras j'irai - Marie VAREILLE


Contemporain

Edition Mazarine

378 pages

2017

RESUME :

« Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique. Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier. La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde. »

mon avis :

Là où tu iras j’irai c’est le genre de roman feel good que je chéris. L’histoire est rafraichissante avec une intrigue bien sentie et juste ce qu’il faut de mystère et de glamour. Elle vous donne le sourire et la pêche.

Alors que sa carrière d’actrice n’a jamais décollé et qu’elle vient de rompre avec son petit ami, Isabelle se retrouve dans une situation précaire. Son job au McDo ne lui permet pas de payer un loyer seule. Désespérée, elle est contrainte d’accepter le seul travail qu’on lui propose : mettre ses talents d’actrice en œuvre pour s’immiscer et faire capoter la nouvelle relation amoureuse d’un jeune veuf, Jan Kozlowski. Et accessoirement, elle devra jouer les nounous des enfants de ce dernier. Mais gros problème : Isabelle déteste les enfants. C’est d’ailleurs ce point de discorde qui a été à l’origine de sa récente rupture.

Au pied du mur, Isabelle s’envole donc pour l’Italie, pour un séjour de 15 jours dans la maison familiale des Kozlowski. Une fois sur place, les choses pourraient bien changer pour Isabelle, notamment grâce à sa rencontre avec Nicolas, un petit garçon blessé par la vie.

Marie Vareille est une auteure que j’aime beaucoup. Déjà conquise par ses précédents livres, j’avais hâte de me replonger dans son univers et de découvrir celui d’Isabelle, son héroïne. Une fois n’est pas coutume, j’ai lu le résumé de ce nouveau roman avant de le commencer. Contrairement à ce que ce dernier peut laisser présager, ce roman n’est pas triste. Certes, il aborde la difficulté de surmonter un deuil et de reprendre sa vie en main mais le sujet est traité de manière subtile et non larmoyante. Si cela tient en grande partie à l’humour de l’héroïne et à ses déboires, la plume de Marie Vareille y joue beaucoup. Son écriture tout en finesse et légèreté lui permet d’aborder les sujets les plus sensibles. Ce nouveau roman est aussi frais que délicat. Il m’a un peu rappelé les publications de Virginie Grimaldi ou de Gilles Legardinier, deux autres auteurs que j’affectionne.

Deux personnages m’ont tout particulièrement marqué dans ce livre : Isabelle et Nicolas.

Isabelle est à la fois drôle et touchante. Elle est idéaliste et vit dans un monde de rêves. Bien que sa carrière d’actrice soit au point mort depuis près de quinze ans, elle ne désespère pas de réussir à percer un jour même si elle a conscience que cela va devenir de plus en plus difficile. J’ai aimé ce côté romantique et rêveur chez Isabelle. Il lui confère une certaine innocence. Elle est comme une grande enfant. Mais une grande enfant qui sait aussi regarder les choses en face et affronter la réalité aussi difficile soit elle, notamment quand il s’agit de sa relation de couple.

Nicolas, lui, m’a touché par son désarroi. Renfermé sur lui-même depuis le décès de sa maman, il est devenu mutique. Lui aussi vit dans son propre monde peuplé de jeu d’échec et de visions rassurantes de sa maman. Par la seule présence d’Isabelle, il va progressivement s’ouvrir. J’ai été touchée de voir que la sincérité et la franchise d’Isabelle permettaient à Nicolas de sortir de sa léthargie.

Les personnages secondaires valent aussi leur pesant d’or et vous feront rire ou trembler : Valentina, la mama italienne, Amina, la meilleure amie gynécologue d’Isabelle, Tony, le majordome aux allures de mafieux ou encore Colombe, la jeune fiancée de Jan Kozlowski.

Ce livre est aussi un concentré d’humour et de situations rocambolesques. Du choix du seul chien de la SPA non adoptable à la course poursuite en Vespa en passant par la scène catastrophique de demande en mariage au restaurant, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les chapitres défilent à vive allure. Par ailleurs, l’exploitation de différents points de vue apporte une dimension supplémentaire à cette œuvre. On y découvre aussi bien les pensées d’isabelle que les craintes de Nicolas ou de ses sœurs.

Bref, Là où tu iras j’irai est un bon roman. Sa lecture vous procurera à coup sûr beaucoup de plaisir et de joie.

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