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Nymphéas noirs - Michel BUSSI


Thriller

Pocket

504 pages

2013

RESUME :

« Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…. »

MON AVIS :

Je poursuis ma découverte des œuvres de Michel Bussi avec son quatrième roman Nymphéas noirs que je viens de refermer. Encore une fois, je suis subjuguée par la fin. Je n’avais rien vu venir et pourtant, en y repensant, c’est tellement logique. Je me suis perdue dans les méandres de l’esprit de Bussi. Il est doué, très doué même pour amener le lecteur sur de fausses pistes, pour garder le suspense jusqu’au bout. Et au final, tout s’éclaire en quelques mots. Une seule phrase suffit pour tout comprendre. C’est surprenant !

Trois femmes d’âges et d’horizons différents vivent dans le petit village de Giverny, célèbre pour y avoir accueilli le peintre Claude Monet. Il y a Fanette, fillette de onze ans, écolière, passionnée de peinture. Stéphanie, la belle institutrice de l’unique classe du village, coincée dans un mariage sans passion. Et, une vieille octogénaire toute de noir vêtue, qui habite la tour du Moulin de Chennevières et que personne ne remarque vraiment. Trois femmes qui ont un rêve en commun : quitter ce charmant village tranquille. Mais dès les premières pages, la vieille femme nous prévient qu’une seule atteindra son rêve. Les deux autres mourront.

Par ailleurs, par un matin de mai, un cadavre est découvert sur les bords de la rivière. Jérôme Morval, ophtalmologue parisien résidant à Giverny, a été assassiné. On peut même penser que le meurtrier s’est acharné sur sa victime : après avoir été poignardé en plein cœur, sa tête a été écrasée par une grosse pierre pour finir par être noyé dans la rivière. Tous les indices laissent penser que cet acharnement pourrait s’agir d’un crime passionnel. D’autant que très vite, les inspecteurs Laurenç Sérénac et Sylvio Benavides, en charge de l’enquête, vont se rendre compte que la victime était un mari infidèle, qu’il collectionnait les conquêtes. Mais d’autres détails viennent troubler la théorie des inspecteurs : une mystérieuse carte d’anniversaire adressée à un enfant de onze ans, une passion dévorante pour les peintures de Monet.

Sérénac et Benavides vont alors se concentrer sur trois pistes principales pour élucider ce meurtre : d’abord, le crime passionnel, lié à l’une des maîtresses de Morval. Ou bien, la peinture, sa collection de tableaux, les toiles qu’il recherchait, les Monet, les « Nymphéas ». Ou enfin, un lien avec des enfants, en lien avec la carte d’anniversaire retrouvée.

Les inspecteurs ne manquent pas d’éléments, même si Sérénac lui reste persuadé qu’il ne peut s’agir que d’un crime passionnel. Et il a le coupable idéal : Jacques Dupain. Homme réputé pour sa jalousie, il est le mari de la belle institutrice, Stéphanie. Institutrice qui se trouve être l’une des conquêtes de la victime. Pour lui, c’est limpide, le coupable c’est forcément le mari jaloux.

Est-ce ainsi que cela s’est déroulé ou est-ce juste l’attirance que Sérénac éprouve envers la belle Stéphanie qui le pousse à davantage exploiter cette piste ?

Quel lien existe-t-il entre ce meurtre et les trois femmes ? Lesquelles sont celles qui vont perdre la vie ? Les inspecteurs Sérénac et Benavides réussiront-ils à boucler leur enquête ?

Encore une fois, le suspense est à son comble. L’histoire est tellement bien tournée qu’il est impossible pour le lecteur de deviner le dénouement. Commençant à connaitre un peu le mode opératoire de Michel Bussi, j’ai cherché, j’ai réfléchi au dénouement et malgré mon acharnement et mes théories plus ou moins farfelues, je suis tombée à côté. Surprendre le lecteur est un art que Michel Bussi maitrise parfaitement et qui en fait l’un des auteurs les plus primés de la littérature française.

Au-delà de l’intrigue policière, ce que j’ai le plus apprécié dans ce livre, c’est d’avoir découvert le monde de Monet. J’ai beaucoup appris en lisant ce roman. La peinture et l’art en général n’a jamais été un domaine auquel je me suis intéressée. Bien sûr, avant cette lecture, je connaissais quelques grandes œuvres de Monet, mais son histoire m’était en grande partie inconnue. Je dois dire que j’ai une nouvelle fois été bluffée par la qualité des descriptions offertes par Michel Bussi. Et ça ne vaut pas que sur la vie de l’artiste. La description des décors est tellement réaliste que je me serais crue sur place. Comme si moi aussi j’avais été aux côtés de la souris noire. Un vrai plaisir. Cela m’a même donné envie de découvrir Giverny, qui se trouve à peine à 150 kms de chez moi.

Un excellent polar que je vous conseille vivement de lire !

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