Invincible - Stuart REARDON & Jane HARVEY-BERRICK
New Romance
Hugo Roman
340 pages
2018
RESUME :
« Nick Renshaw est la pépite du rugby britannique. Malheureusement, il se blesse grièvement et sa carrière est menacée. Commence alors pour lui une descente aux enfers. Il se sent abandonné et trahi par ses proches, mais il veut se battre pour reprendre sa place. Le Dr Anna Scott est la seule personne qui peut aider Nick, elle a ses propres méthodes mais aussi ses lourds secrets. Quand le passé de Nick revient les hanter tous les deux, l’énigmatique docteur est plus vulnérable qu’elle n’y paraît. Brisée et trahie, la lutte pour survivre semble intolérable. Quant à Nick, retrouvera-t-il le chemin des terrains ? Qui cédera, qui se relèvera… qui restera invaincu ?»
MON AVIS :
Je viens de terminer ce livre et je dois dire que je suis un peu déçue. L’histoire ne m’a non seulement pas parue toujours crédible mais en plus ma lecture a été entachée par de nombreuses coquilles et un manque évident de fluidité. Une lecture en demi-teinte donc pour ce premier roman de Stuart Reardon.
Psychologue du sport, le Dr Anna Scott vient d’ouvrir un nouveau cabinet près de Manchester. Parmi ses nouveaux patients, elle a pour mission de coacher et redynamiser l’un des stars montantes du rugby anglais, Nick Renshaw. Grièvement blessé, il a du mal à revenir à son meilleur niveau. Si la situation ne change pas rapidement, sa carrière risque de s’en trouver menacée.
Malgré la thérapie qu’il suit aux côtés d’Anna, Nick n’arrive pas à retrouver confiance. Lorsqu’il va apprendre que sa blessure n’est pas guérie et qu’il doit subir une nouvelle opération, c’est le début de la descente aux enfers pour le rugbyman.
Nick réussira-t-il à remonter la pente ? Anna pourra-t-elle l’y aider ?
A l’origine, ce qui m’a poussé à lire ce livre, c’est son auteur. Il est rare de voir une romance signée de la plume d’un auteur masculin (même si celui-ci n’est pas que de la sienne) et je dois dire que ma curiosité a été piquée. Malheureusement, si elle a été éveillée, cette lecture ne m’a pas entièrement satisfaite. Plusieurs points dans l’écriture et le style m’ont dérangé. J’ai d’abord été perturbée par l’utilisation du point de vue omniscient. Spectateur de l’histoire, le lecteur n’entre jamais véritablement dans les pensées des personnages. Il se contente de les suivre de loin et de juger leur ressenti. Habituée à avoir des points de vue internes avec des textes narrés à la première personne, j’ai été sensiblement déstabilisée par ce format d’écriture. Ensuite, j’ai trouvé le style plutôt brouillon. On passe d’un personnage à l’autre, d’une situation à l’autre sans réelle transition. On papillonne à droite à gauche. Plus l’histoire progresse, plus c’est flou. On a du mal à savoir qui parle, qui agit, qui ressent et quand ça se passe. Ce manque de transparence vient alourdir la lecture et compromettre la facilité de lecture.
Enfin, dernier point négatif, c’est la complexité de certains passages liés à la pratique du rugby. N’étant pas une grande fan de ce sport et connaissant peu les règles, j’ai souvent été perdue quand le texte devenait un peu trop techniques. J’avoue avoir survolé certains passages au moment où je sentais mon intérêt s’effilocher.
En revanche, j’ai beaucoup aimé le message d’espoir et de persévérance véhiculé par ce roman. Un message que les deux personnages principaux représentent bien. Au cours de l’histoire, chacun va traverser des moments difficiles et se retrouver au fond du gouffre avant de se relever. Leurs expériences respectives vont leur donner de la force mais aussi la possibilité de se dépasser.
Côté personnage, même si le point de vue utilisé ne nous permet pas de faire profondément connaissance avec eux, j’ai été plutôt séduite par chacun d’eux. Le personnage de Nick Renshaw semble être largement inspiré de l’auteur lui-même. Que ce soit dans le choix de carrière ou le physique, on retrouve beaucoup de Stuart Reardon dans le personnage de Nick. J’ose donc supposer qu’il en va de même pour le caractère. Nick incarne bien l’idée que l’on se fait du rugbyman surtout au niveau des valeurs de respect et d’humilité que l’on semble souvent croiser chez les pratiquants de ce sport.
Anna m’a semblé être un personnage plus difficile à cerner. Elle se livre plus difficilement, se protège. Malgré tout, j’ai apprécié son calme, sa psychologie, son charme.
En bref, une lecture qui ne me satisfait pas à 100% et couronnée de hauts et de bas. Et vous, vous l’avez lu ? Vous en avez pensé quoi ?
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