Black Riders #1 (Glitter Girl) - C.J. RONNIE
New Romance
Fyctia - La Condamine
485 pages
2017
RESUME :
« Il a l’habitude d’aller vite, avec elle il va devoir prendre son temps !
Lorsqu’Hayley décide de quitter New-York pour la Californie, Brandon son meilleur ami, choisit de la suivre. Liés par un lourd secret, ils essayent de faire table rase du passé grâce à ce nouveau départ, mais changer d’État suffira-t-il à assurer leur sécurité ? Alors qu’Hayley tente de se concentrer sur ses études d’assistante sociale pour pouvoir venir en aide aux enfants dans le besoin, tout en découvrant les joies d’être étudiante, le destin va décider de la mettre à l’épreuve. Le mystérieux Jace fait son apparition dans sa vie et elle a bien du mal à résister à l’attraction de ce motard ténébreux. Côtoyer le monde des bikers est-il vraiment le bon choix quand on cherche à fuir les ennuis ? Et si le passé d’Hayley la rattrapait ? »
MON AVIS :
Dans ma PAL depuis sa sortie numérique fin 2017, j’ai décidé de me lancer dans la lecture de cette série suite à sa réédition au format poche au début de l’année. A la fin de ce premier tome, une seule question me vient à l’esprit : pourquoi ne l’ai-je pas lu plus tôt ?!
Nouvelle ville, nouveau départ. En déménageant à Los Angeles avec son meilleur ami Brandon, Hayley a bien l’intention d’appliquer cette règle à la lettre. Loin de ses démons, elle va pouvoir démarrer une nouvelle vie et se concentrer sur ses études d’assistante sociale.
A moins que sa rencontre avec Jace, un biker aussi sexy que mystérieux et proche de sa nouvelle colocataire Beverly, ne vienne perturber ses bonnes résolutions. Hayley a beau vouloir rester loin du danger et des ennuis, elle est irrémédiablement attirée par le beau motard. Mais pénétrer le monde des Black Riders est-il un choix judicieux ?
Avant de commencer cette chronique je suis allée lire la biographie de l’auteure, C.J. Ronnie et j’ai découvert qu’avant la publication de ce premier tome, elle avait participé à un concours d’écriture sur la plateforme Fyctia avec ce texte mais ne l’avait pas remporté. Je ne sais pas qui a obtenu le premier prix de ce concours, mais ce que je peux vous dire c’est que ce roman aurait mérité la victoire. Certes, je n’ai pas eu de gros coup de cœur parce que j’ai trouvé l’histoire un peu trop prévisible et avais deviné les différents rebondissements assez tôt dans le scénario, mais malgré tout, j’ai apprécié les qualités d’écriture de l’auteure. Elle a une plume simple, parfois tranchante, mais surtout captivante et addictive. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’histoire d’Hayley et Jace. Et malgré le nombre de pages de ce roman, je l’ai lu en à peine deux jours.
L’univers des bikers dans lequel se déroule cette histoire est pour moi toujours à double tranchant. Je m’explique. Ce roman n’est pas le premier que je lis autour de cet univers, et si j’ai eu de gros coups de cœur pour certains d’entre eux, j’en ai détesté d’autres au point de ne pas les finir. Donc en me lançant dans cette nouvelle lecture, je savais prendre un risque. Je craignais une histoire trop violente voire malsaine. Après tous les bikers ne sont pas réputés pour être des enfants de chœur. Même si le club des Black Riders évolue dans un monde de violence et d’illégalité, j’ai été étonnée par la mentalité qui régnait au sein du club. J’ai aimé le côté « gros dur au cœur tendre » dont l’auteure a doté les membres. Elle a trouvé le juste équilibre pour créer à la fois des personnages dangereux, respectables et attachants. Et sans surprise, les deux hommes que j’ai préférés dans cette histoire sont Pops et Jace. Tous les deux font preuve d’un certain sens moral (même si parfois leur statut d’hors-la-loi prend le dessus) et surtout d’un grand cœur. Ils donnent une autre image du motard tatoué qui fait régner sa loi. Personnellement, j’ai apprécié chacun d’eux. Protecteurs, engagés, dignes de confiance, ils sont entourés d’une aura particulière qui les rend contre toute attente séduisant.
Le personnage d’Hayley n’est pas en reste. Très vite, on comprend que son arrivée à L.A. est une façon d’échapper à ses démons et de reprendre sa vie en main. Si on se doute qu’elle a vécu un traumatisme qui l’a brisée, on n’en connait pas la teneur. L’envie de la découvrir nous tient en haleine. Hayley est certes une jeune femme détruite mais elle n’en est pas moins forte. Pour preuve, son sens de la répartie, son franc parler ou encore son désir d’aider les enfants en difficulté. Cet aspect de sa personnalité combiné à sa fragilité la rend d’autant plus touchante et admirable.
Sensibles, profonds et authentiques, chacun des personnages de cette histoire a de quoi nous charmer. Ajoutez à cela, des chapitres courts qui donnent du rythme au scénario, le double point de vue Jace/Hayley qui offre une histoire complète qui oscille entre ombre et lumière et vous obtenez un premier roman addictif et captivant malgré ses quelques imperfections.
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