Betty Angel #1 (La mort me va si bien) - Louisa MEONIS
Chick Lit
Milady
155 pages
2018
RESUME :
« « Bon sang, je vais rester petite et boulotte pour l’éternité ! J’ai vraiment un karma de merde ! » Moi, c’est Betty. J’ai passé ma vie à jouer la bonne poire dont tout le monde profitait, pour finir noyée dans mes toilettes… Ma mort est aussi naze que l’était mon existence. Et comme si ça ne suffisait pas, je me retrouve catapultée dans une série d’épreuves terrifiantes pour devenir l’apprentie du bien trop sexy pour être honnête Ange de la Mort ! Il y a erreur sur la personne, ce n’est pas possible ! Il est où mon repos éternel ? Le moins que l’on puisse dire c’est que j’imaginais la vie après la mort plus paisible que ça. Sans compter que des anges disparaissent de manière inexpliquée… C’est quoi encore cette histoire ?! Est-ce qu’un ange peut « mourir » ? Et pourquoi ai-je l’horrible pressentiment que ces disparitions ont un lien avec moi ? »
MON AVIS :
Un premier tome un peu en–dessous de mes attentes mais un tome plaisant et drôle. Une histoire fidèle à l’univers décalé de l’auteure avec un personnage principal qui ressemble beaucoup à Lola, l’héroïne de sa première série.
A vingt ans, Betty n’a pas la vie dont elle rêve. Petite, boulotte, maladroite, elle passe souvent inaperçue auprès de ses congénères et se désespère de trouver l’amour. Mais aujourd’hui est un grand jour. Betty le sait. Deux mois, qu’elle suit le célèbre régime Dukan et qu’elle fait du sport. Et c’est aujourd’hui que la torture prend fin. C’est donc de bonne humeur et pleine d’entrain que Betty se lève ce matin, prête à affronter sa balance. Mais les résultats sont loin d’être aussi bons que ce qu’elle espérait. Betty est déçue mais décide de ne pas se laisser aller.
Mais Betty avait raison : aujourd’hui est effectivement le jour du grand changement. Sauf qu’il n’est pas celui qu’elle attendait. Elle va bêtement se noyer dans la cuvette de ses toilettes en essayant de libérer son chat prisonnier de la bouche d’aération. Et ça Betty était à mille lieux de l’imaginer.
C’est comme ça qu’elle se retrouve projeter au Paradis sous la surveillance de l’ange de la Mort pour à son tour apprendre à devenir un ange digne de ce nom. Et la tâche est loin d’âtre aisée, autant pour Betty que pour son gardien, le beau et énigmatique Azraël…
Si vous avez lu le résumé officiel de la quatrième de couverture et celui juste au-dessus, vous remarquerez certainement qu’ils sont très différents. En effet, à mon sens le résumé proposé par l’éditeur dévoile beaucoup trop d’informations sur l’histoire de Betty. Il gâche un peu le suspense de l’histoire et c’est bien dommage.
Louisa Meonis fait partie des auteures dont je suis assidûment l’actualité littéraire. J’adore son humour et le côté décalé de ses histoires. Du coup, quand j’ai vu qu’elle publiait un roman dans un genre différent de d’habitude, j’ai eu envie de le découvrir. Même si je ne suis pas fan absolue des histoires d’anges, de démons, de vampires ou de loups garous, j’étais curieuse. J’ai tout de suite imaginé que ce roman serait le mix parfait entre l’univers un peu fou de Queen Betsy de Mary Janice Davidson, les mésaventures de Felicity Atcock de Sophie Jomain et l’humour de Lola de l’auteure elle-même. Trois séries que j’ai appréciées. Ce roman avait donc tout pour me séduire et me transporter. Pourtant, je reste un peu sur ma faim.
Je me suis attachée au personnage de Betty, à sa maladresse, à son mal être, à ses complexes et à son humour. J’ai aussi succombé au charme d’Azraël, l’ange de la Mort, que l’arrivée de Betty dans son monde perturbe au plus haut point. Et pourtant, il m’a manqué quelque chose. L’histoire manque d’actions. Elle repose surtout sur les déboires de Betty. Même s’ils sont drôles, ils sont peut-être un peu trop nombreux et font presque passer Betty pour une idiote, une sorte de Miss Catastrophe du Paradis. C’est dommage car la jeune femme est bien plus que ça.
La plume de l’auteure ne m’a pas semblé aussi fluide que par le passé. Bien que j’aie apprécié avoir un point de vue multiple, la transition entre les deux m’est apparue un peu floue. Il m’a parfois fallu reprendre des paragraphes au début pour comprendre que le narrateur avait changé, surtout les premières fois qu’Azraël prend la parole. On ne s’y attend pas forcément et du coup c’est un peu perturbant.
Dans l’ensemble, et malgré les petits défauts pointés précédemment, j’ai apprécié cette histoire et je me plongerai dans le tome suivant avec plaisir. J’ai envie d’en apprendre plus sur Betty, sur sa nouvelle condition d’ange et sur les raisons qui font qu’elle est si différente des autres tout autant que sur le sexy Azraël. Maintenant que l’histoire est bien installée, je pense (et espère) que le deuxième tome sera plus riche en rebondissements. A suivre…
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