MissCroqBook
- 12 oct. 2019

Accidentelle - Sarina BOWEN

Young Adult

Hugo Roman

358 pages

2019

RESUME :

« À 17 ans, elle rencontre enfin son père. Une rockstar aux millions de fans...

Rachel, 17 ans, n'a jamais connu son père. Jusqu'au jour où sa mère succombe à un cancer. L'inconnu débarque dans sa vie du jour au lendemain. Inconnu si l'on peut dire, car il n'est autre que le chanteur de Wild City, l'immense tube qu'on entend partout.

" J'ai écouté mon père toute ma vie. Je l'ai toujours dans ma poche, sur mon lecteur mp3. Ma mère n'a jamais voulu m'expliquer. Leur rencontre, mais surtout pourquoi je n'ai jamais connu mon rock star de paternel. Je pensais qu'il s'agissait là de son unique secret. J'avais tort.

Quand elle a disparu, il a fini par se pointer. Du jour au lendemain, j'ai eu un pass VIP pour le monde de paillettes de mon père. Je n'avais pourtant rien demandé. Trois raisons me poussent à rester : mon groupe de chant, un beau jeune-homme aux yeux bleus nommé Jake et la curiosité qui habite mon âme. Celle qui hante les enfants accidentels...

Et comme mon père est le seul à connaître la vérité, je dois m'accrocher. " »

MON AVIS :

Après avoir découvert et apprécié la plume de Sarina Bowen grâce à sa série Le Grand Nord, je n’ai pas hésité avant de me lancer à la découverte de ce nouveau roman. En le refermant, même si j’ai passé un bon moment, je suis tout de même moins enthousiasmée par ma lecture.

A presque 18 ans, Rachel vient de perdre sa mère des suites d’un cancer. Elevée seule par cette dernière et n’étant pas encore majeure, elle se retrouve placée en foyer. Même si elle peut compter sur le soutien quotidien de son meilleur ami Haze, Rachel rêve sans trop y croire que son père, Freddy Ricks, un chanteur célèbre qu’elle ne connait que de nom, assume enfin son rôle. Mais quand le rêve rejoint la réalité, Rachel est partagée entre l’animosité de son absence passée, le chagrin du décès de sa mère et l’envie de découvrir comment il a rencontré sa mère. Plongée du jour au lendemain dans un monde qui n’est pas le sien, Rachel a bien du mal à faire face.

Parviendra-telle à pardonner les 17 ans d’absence de son paternel ? Réussiront-ils à nouer une relation ?

Je ne peux pas dire que je sois déçue par ma lecture mais je reste tout de même sur une petite note d’insatisfaction en tournant la dernière page. Ce roman young adult nous offre une histoire relativement touchante mais il m’a tout de même manqué quelque chose. Je n’ai pas retrouvé la fluidité ni l’intensité que j’avais aimé dans sa série Le Grand Nord. Est-ce dû à la traduction ou au changement de genre ? Aucune idée. Mais une chose est sûre, j’ai trouvé que l’histoire manquait de fluidité et était parfois un peu trop décousue. Des éléments du scénario m’ont paru superflus quand d’autres m’ont manqué. Il m’est très difficile de vous expliquer mon ressenti mais quelque chose m’a dérangé dans le style. Je n’ai pas vraiment réussi à me plonger dans l’histoire. J’en suis restée comme spectatrice.

En revanche, j’ai aimé l’évolution de la relation entre Rachel et son père. La jeune femme doit faire face à de nombreuses désillusions au départ face à ce père qu’elle a tant idolâtré. Ce père parfait en public peut se montrer très maladroit et désinvolte en privé. Leur relation avance cahin-caha. Elle se construit progressivement. Entre doute, peur et déception, chacun doit apprendre à connaitre l’autre et à lui faire confiance.

Rachel est une jeune femme forte mais pétrie d’angoisses, celle d’être abandonnée notamment. Elle a peur de ne pas être à la hauteur de ce père qui n’a jamais pris la peine de vouloir la connaitre. Frederick, lui, est maladroit dans son nouveau rôle. Il fait souvent des erreurs mais essaie tant bien que mal de se faire pardonner son absence. Le manque de naturel de leur relation, même s’il est nécessaire au scénario, vient aussi compromettre la fluidité de l’histoire. Il y a comme des points d’accroches qui entravent la facilité de lecture.

En résumé, une histoire prometteuse mais qui n’a pas complètement su me séduire. Peut-être ai-je tout simplement passé l’âge d’apprécier le young adult…