Un homme comme lui - Charlotte ORCIVAL

Romance contemporaine

Harlequin HQN

68 pages

2018

RESUME :

« Elle n’était pas censée le revoir

Jeanne n’y croit pas. Elle qui bosse comme une folle depuis six ans pour devenir la meilleure avocate de Paris se retrouve désormais sans stage de fin d’année. Si elle ne trouve pas une solution rapidement, elle pourra dire adieu à son diplôme. Il y a bien un plan B, mais travailler dans la jeune start-up de Stanislas n’est pas un plan, c’est un cauchemar. Elle ne l’a jamais revu depuis cette fameuse soirée il y a un an, pourtant, Jeanne se rappelle parfaitement cet homme au look hipster qui avait été odieux avec elle sans aucune raison. Pourquoi faut-il qu’il soit le seul à pouvoir l’aider aujourd’hui ? Une chose est sûre : Jeanne tient à sa carrière professionnelle plus que tout. Alors, elle va serrer les dents, plaquer un sourire sur ses lèvres et faire son stage avec Stanislas. Avec un peu de chance, il ne se souviendra peut-être pas d’elle… »

mon avis :

Un homme comme lui est la septième et dernière nouvelle extraite du recueil Tant de raisons de s’aimer qu’il me restait à lire. C’est désormais chose faite. Je l’ai fini il y a quelques jours et encore aujourd’hui, je ne sais pas trop quoi en penser. Je n’ai ni aimé ni détesté. J’ai pour ainsi dire un avis plutôt mitigé.

Etudiante en droit, Jeanne a besoin d’un stage dans un cabinet d’avocats pour pouvoir valider son diplôme. Sur les conseils de Thomas, son ex, elle a postulé dans le cabinet où il est associé. Son entretien s’est bien passé et elle est sûre d’être retenue. Mais c’est la désillusion quand Thomas lui annonce qu’elle ne peut finalement pas venir travailler avec lui, il ne supportera pas de la croiser tous les jours alors qu’ils ont rompu.

Jeanne est dans la panade. Elle doit absolument se trouver un stage sinon ses six années d’études acharnées n’auront servi à rien. Et ça c’est tout simplement hors de question !

C’est alors que son coloc lui propose une solution : travailler pour son ami Stanislas, lui aussi avocat. Mais pour Jeanne ce n’est pas une solution, juste un cauchemar. Elle n’a croisé Stanislas qu’une fois, un an plus tôt, mais ce dernier s’est montré tellement odieux à son égard qu’elle n’a aucune envie de travailler pour lui. Sauf qu’elle ne peut pas vraiment se permettre de faire la fine bouche. Alors Jeanne accepte. Avec un peu de chance il aura oublié cette soirée et ne se souviendra pas d’elle.

Dans le recueil dont est tirée cette nouvelle, j’ai eu de véritables coups de cœur et d’autres lectures beaucoup moins enthousiasmantes. Avec celle-ci, je suis entre les deux. Il y a des aspects de l’histoire comme le personnage de Stanislas qui m’ont séduit quand d’autres m’ont plutôt déçus. Et le principal objet de ma déception est que le thème imposé, le nombre 40, n’est à mon sens pas suffisamment exploité. Oui il est évoqué, par l’intermédiaire de l’épisode de canicule qui sévit sur Paris avec des températures frôlant les 40°C, mais n’est pas le point central de l’histoire. Je m’attendais à qu’il soit le point d’orgue de chacune des histoires. Et finalement celles que j’ai le moins aimé sont aussi celles où ce thème était le moins présent.

Autre aspect qui m’a dérangé, c’est la trop grande présence de Thomas, l’ex de Jeanne et par voie de conséquence, le faible rôle que joue Stanislas dans cette histoire. Stanislas n’étant que peu présent, sa relation avec Jeanne en pâtit. Et au final, tout va trop vite entre eux. Vous aurez compris que j’aurais aimé voir davantage Stanislas et moins Thomas, qui en plus n’a rien de sympathique.

Parmi les points positifs de ce récit, je retiendrai entre autres le personnage de Stanislas. Si tous les aspects de sa personnalité ne m’ont pas séduit, j’ai aimé son engagement envers les défavorisés, son altruisme et son envie de changer le monde. J’ai aussi apprécié avoir un flashback sur la rencontre houleuse entre Jeanne et Stanislas. Tout comme l’utilisation de la double narration qui est un atout supplémentaire à l’histoire.

Cette courte nouvelle était pour moi l’occasion de découvrir la plume de Charlotte Orcival, cette auteure d’abord autoéditée avant de signer chez Harlequin. Globalement, l’écriture est simple et facile à lire. En revanche la construction de l’histoire me laisse plus dubitative. Il m’a manqué quelque chose.

Des points positifs d’autres moins font que j’ai un avis partagé sur cette lecture. N’hésitez cependant pas à la lire et à me faire part de vos avis.

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