Anvers et Damnation - Maxime GILLIO
Policier
Atelier Mosésu
240 pages
2013
RESUME :
« Et si DSK avait été tué dans une chambre d’hôtel ? Et si cet hôtel se trouvait en Belgique et non à New York ? Et si ce n’était pas le FBI qui enquêtait, mais Luc Mandoline, alias l’Embaumeur, le thanatopracteur préféré de ces dames ? Et si les pages de ce roman dégoulinaient de sueur, de sang et d’humour noir, vous le liriez, vous ? Oui ? Alors qu’est-ce que vous attendez ? »
MON AVIS :
Moi qui jusque-là n’avais eu que des coups de cœur ou presque pour les livres de Maxime Gillio, je dois dire que je suis quelque peu déçue par celui-ci. J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire. L’univers décalé de l’auteur n’a pas réussi à me transporter jusqu’au plat pays.
Flash info : l’homme politique français, Hubert Molas, favori des prochaines élections présidentielles a été retrouvé mort dans la suite de son hôtel bruxellois à la suite d’une crise cardiaque. Enfin…ça c’est la version officielle, celle relatée par tous les médias. Mais la vérité est tout autre. Le politicien a été assassiné dans sa chambre d’hôtel par une prostituée.
Ne pouvant faire appel au réseau traditionnel sous peine de voir la vérité éclater au grand jour, les autorités font appel à Luc Mandoline, thanatopracteur itinérant et à son fidèle acolyte, Sullivan Mermet. Tous deux sont chargés de rendre le corps présentable et de mener une enquête discrète pour amener à l’arrestation de la coupable.
Anvers et damnation est pour moi un roman en deux temps. Alors que je voulais juste lire la préface pour me faire une idée de l’histoire, je me suis retrouvée prise dans l’histoire. J’ai donc mis en suspens mon roman en cours pour me plonger dans celui-ci. Mais très vite ce qui m’avait attiré au départ à commencer à s’essouffler pour qu’au final ma lecture devienne assez laborieuse. Je n’irai pas jusqu’à dire que je n’ai pas aimé ce roman mais une chose est sûre je n’y ai pas adhéré à 100%. Je ne saurai pointer avec précision ce qui m’a déplu ou a étiolé mon intérêt au fil des pages mais je pense que c’est un ensemble d’éléments : une histoire un peu décousue, des personnages hauts en couleurs mais peu attachants, un humour gras, une noirceur manifeste, un manque de cohésion de l’ensemble… En revanche j’ai beaucoup aimé le parallèle de départ avec un fait d’actualité qui a fait la Une des journaux il y a quelques années. Mais ça s’arrête là. Bref, cette lecture me déçoit un peu.
Luc Mandoline et Sullivan Mermet sont deux anciens légionnaires reconvertis en thanatopracteurs itinérants. Ils sont franchouillards, n’ont pas leurs langues dans leurs poches, ont des méthodes bien à eux et un langage cru et direct.
Ce roman tombe donc à plat pour moi et ne figure pas parmi mes préférés de l’auteur. Après tout, on ne peut pas toujours plaire à tout le monde. Connaissant la qualité de la plume de Maxime Gillio, cela ne m’empêchera pas de continuer à découvrir ses écrits passés que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire et aussi ses futurs.