Juste une semaine - Nina KELLY
Romance
Harlequin HQN
189 pages
2017
RESUME :
« Sept jours à cohabiter. Sept jours pour résister à la tentation… ou y céder Lorsque Charlotte a accepté de garder les enfants de sa meilleure amie, Noémie, dans la maison de cette dernière, elle n’imaginait pas qu’elle devrait en plus cohabiter avec la tentation faite homme. Déjà, l’idée de sacrifier sa semaine de congés durement gagnés pour jouer les baby-sitters ne l’enchantait que moyennement ; Sophie et Louis sont adorables, mais, à respectivement quatre ans et six mois, on a tendance à pleurer un peu trop et à dormir trop peu. Tout ce qu’elle voulait, c’étaient quelques jours de calme, mais, dès l’arrivée de Matthias, le frère de Noémie, elle a compris que cette semaine ne serait définitivement pas de tout repos. Car son nouveau colocataire est aussi séduisant que renfrogné. Ils ne sont d’accord sur rien, sauf sur une chose : la tension sexuelle qui les pousse l’un vers l’autre va être très difficile à contenir une fois les enfants couchés… »
MON AVIS :
Une lecture plaisante mais sans plus. Cette lecture n’a ni été désagréable ni transcendante. Elle m’a juste offert un moment sympa.
Charlotte est à bout de nerfs. Ses patients aux urgences l’insupportent de plus en plus et elle attend sa semaine de vacances avec impatience. Repos, farniente, lecture, tricot… elle a prévu de quoi passer de bonnes vacances. Mais c’était sans compter sur l’appel à l’aide de sa meilleure amie, Noémie. Contrainte de partir en déplacement professionnel à l’étranger pour une semaine et sans personne pour garder ses deux enfants, Sophie, 4 ans et Louis, 6 mois, Noémie sollicite l’aide de Charlotte, service que cette dernière n’est pas en mesure de lui refuser. En plus de sacrifier ses congés pour garder les deux enfants, Charlotte va aussi devoir cohabiter avec Matthias, le frère de Noémie, qui débarque chez elle pour une semaine. Composer avec cet homme aussi renfrogné qu’attirant ne va pas être simple.
Exit donc la semaine de repos tant attendue et place à une semaine mouvementée entre manque de sommeil, tension sexuelle latente et pleurs d’enfants inconsolables. La semaine de Charlotte s’annonce compliquée…
Comme évoqué en préambule, ce livre a pour moi juste été agréable à lire. Il m’a manqué pas mal de chose pour en faire une lecture captivante, enivrante, marquante. Malgré le faible nombre de pages, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises avant de me lancer véritablement dedans. J’ai trouvé l’histoire un peu plate et fade. Je n’ai pas ressenti la tension sexuelle que le résumé laissait présager entre les deux héros. Certes, il y a des moments où l’on sent une attirance entre Matthias et Charlotte. Cependant, ils sont noyés dans le texte et pas suffisamment présents. Le scénario est pour moi trop orienté autour des deux enfants. D’ailleurs heureusement qu’ils sont de la partie, sinon il ne se passerait vraiment rien. Mais ce n’est pas ce que j’attendais de ce livre à la lecture de son résumé. Je ne suis pas déçue de ma lecture car elle m’a quand même apporté une certaine satisfaction mais pas celle que j’espérais.
J’ai également trouvé la fin beaucoup trop rapide. Alors que le reste de l’histoire se perd dans des longueurs et des passages anecdotiques ou inutiles, la fin se passe en un éclair. Un petit déséquilibre qui me dérange.Côté personnage, mis à part la petite Sophie que j’ai vraiment adoré, je n’ai pas trop accroché aux caractères de Charlotte et Matthias. Ils sont charmants, plein d’humour ou d’autodérision mais pour autant ils ne m’ont pas séduite. Je les ai juste trouvés sympathiques. Mais ça ne me suffit pas. J’aime quand un personnage me fait fondre, me touche au plus profond. Là, c’est resté en surface.
En revanche, j’ai apprécié avoir le point de vue des deux héros. C’est un style d’écriture que j’affectionne particulièrement. Il donne en général de la profondeur aux personnages et du caractère à l’histoire.
En résumé, j’ai donc passé un bon moment de lecture mais ça s’arrête là. Ce livre ne laissera, à coup sûr, pas de trace indélébile dans ma mémoire.