Calendar girl # 2 (Février)

Romance

Hugo Roman

160 pages

2017

RESUME :

« Mia se rend à Seattle où elle sera la muse d'un célèbre peintre français. L'amour sur toile, tel est le titre de l'œuvre du bel artiste avec lequel elle va partager ce mois qui sera riche en émotions. Il faut dire qu'Alec est surprenant dans son travail et qu'il a cette manie si sexy d'utiliser des expressions françaises lorsqu'il s'adresse à Mia. Mia relèvera-t-elle le défi de sauver sa famille ? »

MON AVIS :

Avis mitigé pour ce second tome de la saga Calendar Girl. Le premier tome m’avait déjà laissée dubitative mais je dois dire que je ressens presque de la déception en refermant ce livre.

Après avoir passé un mois idyllique avec Wes, Mia se rend chez un nouveau client à Seattle. Pendant ce nouveau moi, elle sera la muse d’un artiste français à la renommée internationale, Alec Dubois.

L’artiste travaille sur une nouvelle série de toile dont le thème principal est l’amour et dont Mia sera l’égérie. Au cours de ce nouveau mois, Mia va devoir apprendre à se dévoiler sous l’objectif d’Alec, à prendre confiance en elle, à découvrir qu’il existe plusieurs formes d’amour possibles.

Sera-t-elle prête à accepter toutes les demandes d’Alec ? Comment va-t-elle vivre sa séparation avec Wes ?

Comme je l’ai évoqué en introduction, ce deuxième tome me déçoit un peu. Ce n’est pas tant le style que le scénario qui m’ont déçu que le comportement de Mia. J’ai trouvé que dès le début elle se comportait trop comme la prostituée qu’elle dit ne pas vouloir devenir. A peine arrivée à Seattle et quelques instants après avoir fait la connaissance d’Alec, elle rêve déjà de moments torrides en sa compagnie. Il y a pour moi un décalage entre son comportement et ses pensées qui me dérange. Pour moi, elle cède trop facilement. Elle est trop frivole et superficielle.

Quant au personnage d’Alec, il ne m’a pas charmé du tout. Mis à part pendant leurs moments intimes, je l’ai trouvé un peu froid, distant et trop centré sur son œuvre. A ses yeux, Mia ne semble être qu’un « outil de travail » comme un autre.

Côté écriture, c’est plutôt bien écrit. Ça se lit facilement. Même si l’histoire ne m’a pas convaincue plus que ça, je l’ai lu d’une traite. Le scénario reste tout de même un peu plat. En dehors des séances photo/peinture et du sexe, il ne se passe rien. L’artiste prend Mia en photo tous les jours, ils couchent ensemble, lui s’isole pour peindre et hop, on est déjà le lendemain où la journée se déroule exactement de la même façon. Beaucoup trop d’éléments m’ont chagriné dans ce livre, sans parler de la couverture que je trouve toujours aussi hideuse, sombre et sans aucun attrait…

Dubitative et perplexe à la fin de ce deuxième tome, je sais tout de même que ma curiosité va prendre le dessus et que je me laisserai tenter par le troisième tome en espérant qu’il soit plus convaincant. Cette fois Mia doit se rendre à Chicago pour jouer les fiancées d’un grand nom de la restauration italienne, Anthony Fasano. A suivre donc….