The Memory Book - Lara AVERY

Young Adult

Editions Lumen

442 pages

2016

RESUME :

« On me dit que ma mémoire ne sera plus jamais la même, que je vais commencer à oublier des choses. Au début juste quelques-unes, mais ensuite beaucoup plus. Alors je t’écris, cher futur moi, pour que tu te souviennes !Sam a toujours eu un plan : sortir première du lycée et filer vivre à New York. Rien ne l’en empêchera – pas même une anomalie génétique rare qui, lentement, va commencer à lui voler ses souvenirs, puis sa santé. Désormais, ce qu’il lui faut, c’est un nouveau plan.C’est ainsi que naît son journal : ce sont les notes qu’elle s’envoie à elle-même dans le futur, la trace des heures, petites et grandes, qu’elle vit. C’est là qu’elle consignera chaque détail proche de la perfection de son premier rendez-vous avec son amour de toujours, Stuart. Le but ? Contre toute attente, contre vents et marées : ne rien oublier.»

MON AVIS :

The Memory Book c’est l’histoire de Sammie McCoy, jeune lycéenne de 18 ans, qui apprend qu’elle est atteinte de la maladie de Niemann-Pick de type C. Cette maladie dégénérative n’en est pour le moment qu’au début. Elle n’a que peu de symptômes au moment de son diagnostic.

Mais elle sait ce qui l’attend dans un avenir plus ou moins proche : pertes de mémoire, troubles moteurs, psychose, démence progressive…

Sammie reste cependant pleine d’espoir. C’est une battante qui ne veut pas se laisser aller et qui veut réussir à atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés avant de connaitre sa maladie. A savoir, finir major de sa promo, gagner le concours national d’éloquence aux côtés de son amie Maddie et entrer à l’université de New York.

Ce livre est écrit à la manière d’un journal intime. Sammie consigne tous ses souvenirs, les plus insignifiants comme les plus importants, pour son futur elle. Elle écrit tout ce qui lui passe par la tête. Pour ne rien oublier.

Le style d’écriture m’a quelque peu dérouté au début du livre et j’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire. Au fil des pages, on s’habitue au style et on finit par se laisse prendre par l’histoire. On veut connaitre les évolutions de la maladie, les réactions de Sammie mais aussi de ses proches.

Réussira-t-elle à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixé ?

Pour moi, le livre se divise en 2 parties : la première, quand les symptômes de la maladie ne sont pas encore présents ou très peu. On y suit le quotidien de Sammie (les cours, les soirées, les révisions…). Sammie est concentrée sus ses objectifs, un peu renfermée sur elle-même tout en restant optimiste. Malgré ce que lui disent les médecins, elle pense pouvoir s’en sortir, mener une vie normale et combattre la maladie.

Puis vient la deuxième partie avec une recrudescence des symptômes (pertes de mémoire, troubles moteur…). C’est à ce moment-là que pour moi on entre dans le cœur de l’histoire et que le livre devient plus intéressant. Sammie prend conscience de la réalité de la maladie. Elle cesse de vouloir tout contrôler et s’ouvre enfin aux autres.

Pour affronter les ravages de la maladie, elle peut compter sur le soutien de sa famille, de son petit ami, Stuart, mais aussi de son ami d’enfance, Cooper. Bien qu’ils se soient éloignés pendant leurs années de lycée, l’annonce de la maladie va les rapprocher. Pour autant, il n’y a aucune pitié dans le comportement de Cooper. Il apporte un peu de légèreté à l’histoire et permet à Sammie de passer des moments agréables qui lui font oublier quelques temps qu’elle est malade.

Ce livre nous fait passer par toutes sortes d’émotions, du rire aux larmes, en passant par la compassion et l’inquiétude.

Une fois que je me suis habituée au style d’écriture, les pages ont défilé sans que je m’en rende compte et j’ai fini ce livre en moins d’une journée.

Même si ce n’est pas un coup de cœur pour moi, je vous recommande sa lecture.

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